20 novembre 2008

Appel des sinistrés de la tornade

Voici le compte rendu de la réunion le 19 novembre 2008 à Neuf Mesnil. Réunion pour exiger que l'Etat garantisse la reconstruction des maisons et des bâtiments publics ravagés après la tornade du 03-04 août 2008. Comment peut-on accepter de laisser passer l'hiver à des centaines de familles dans ces conditions ? C'est révoltant. Comment peut-on laisser faire ? Ils veulent qu'on se soumette. On n'accepte pas. L'unité de toutes les organisations ouvrières ne devrait-elle pas se faire tout de suite pour exiger que l'Etat satisfasse ces légitimes revendications immédiatement ?
Appel des sinistrés de la tornade du 3 août dans le Nord

Nous, sinistrés de la tornade du 3 août, réunis ce 19 novembre en salle des fêtes de Neuf-Mesnil (Nord), en présence de Monsieur le maire de Neuf-mesnil, d’élus des communes sinistrées1, de membres de la délégation qui s’est rendue le 20 octobre à la sous-préfecture d’Avesnes, et de militants de toutes tendances (syndicalistes, PS, PCF, Parti ouvrier indépendant) qui ont lancé dès le mois d’août l’appel « Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence pour reconstruire les zones sinistrées ! », déclarons :
- Il y a trois mois et demi, une tornade ravageait quatre communes du Val de Sambre, avec un bilan terrible : quatre morts, 1100 logements endommagés dont 373 inhabitables, 3057 personnes touchées et 700 véhicules endommagés.
- A cette tornade, vient s’ajouter la tornade de la « crise économique » : des centaines d’intérimaires licenciés à l’usine MCA Maubeuge, des dizaines d’entreprises en chômage technique, qui s’ajoutent aux milliers de chômeurs. Nous sommes doublement sinistrés !

Nous constatons :
- qu’après les effets d’annonce, l’Etat a débloqué en tout et pour tout 700.000 euros « d’aide immédiate », 3 millions d’euros annoncés par les ministres Boutin et Létard le 8 août, qui ont servi à l’achat de 50 « mobile-home », et « la mobilisation de fonds d'urgence supplémentaires, près d'un million d'euros débloqués au total », dont « 343 000 euros sont débloqués du fonds de solidarité des collectivités locales afin de couvrir les premiers frais déjà engagés par les maires » et « 600 000 euros du fonds d'aides au relogement d'urgence (FARU) pour compléter la mise en place des bungalows et le relogement » (La Voix du Nord, 23 août). Soit 4,7 millions d’euros en tout et pour tout…
- 4,7 millions d’euros, à comparer aux 285 millions d’euros consacrés par le gouvernement à la guerre en Afghanistan (selon Les Echos, 21 août). A comparer aux 360 milliards d’euros versés aux banques et aux spéculateurs en raison de la « crise financière » !

Ca ne peut plus durer !
L’hiver est là, la pluie battante et le froid s’infiltrent dans les « mobile-home » et dans les logements (individuels et collectifs) rendus insalubres. Les Assurances privées sont reparties depuis bien longtemps et « l’aide humanitaire » de quelques millions suffira à peine pour survivre. La sous-préfecture d’Avesnes qui a reçu une délégation a fait part de son impuissance.

Nous nous adressons aux plus hautes autorités de ce pays : Monsieur le président, monsieur le premier ministre, accepteriez vous de passer l’hiver dans des mobile-home ou des logements délabrés ?
Vous, qui avez trouvé 360 milliards d’euros pour les banquiers, oserez-vous nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour nos familles, nos logements ?

Avec nos élus, nous décidons de rédiger nos Cahiers de doléances !
Et nous irons vous les porter à Paris ! Recevez notre délégation !

Et nous nous adressons une nouvelle fois à tous les partis, à toutes les organisations qui se réclament de la démocratie et de la défense des travailleurs : peut-on se taire face au drame qui nous frappe ?
La démocratie n’exige-t-elle pas que vous demandiez, avec nous, au gouvernement :

Maintenant, tout de suite, l’Etat doit décider un plan d’urgence
pour reconstruire les zones sinistrées !

Nous nous constituons en comité d’organisation : Mairie de Neuf-Mesnil, La Place, 59330 Neuf-Mesnil

Jean-Luc Pérat, député de la 24ème circonscription, retenu à l’Assemblée, s’était fait excuser, en précisant qu’ il « reste totalement mobilisé aux côtés des personnes sinistrées par la tornade » et qu’il « relance fréquemment le Gouvernement afin de s'assurer que les promesses faites soient tenues et que l'aide apportée soit au niveau des exigences légitimes des sinistrés. Il devrait d'ailleurs interpeler Monsieur le Premier Ministre à l'Assemblée nationale, début décembre, à l'occasion d'une question orale »

Mandat de travailleurs de l'industrie


Mandat de travailleurs de l’industrie du Nord

A Verelst France (Bois Grenier), charpentes métalliques, le 11 octobre 2008, 10 salariés, mis en « congés à durée indéterminée » depuis le 22 septembre, découvrent que l’entreprise est vidée de ses machines.
A Potey (Wattignies), équipements routiers : baisse d'activité, vente à perte à perte. Actuellement 3 intérims et 3 CDD qui ne savent pas si leur contrat sera renouvelé.
A Heineken (Mons en Barœul) : plan social de 62 suppressions d'emplois. Le personnel a débrayé plusieurs fois à l'appel de l’intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFDT. La direction invoque « l’insuffisance de productivité ».
A CCL Label (Avelin), qui réalise 90 % de son chiffre d'affaires avec Heineken, menace de disparition (30 salariés).
A Toyota (Valenciennes) : chômage technique. Ils ne reçoivent plus de matières premières.
A MCA Maubeuge (Renault) : chômage technique, 700 intérimaires menacés d’être mis dehors.
A Renault Douai : 3 semaines de chômage technique (dans une situation où plus de 2000 emplois ont été perdus depuis 1992).
Voilà quelques exemples de la situation dans nos usines

Nous, travailleurs de l’industrie, déclarons :
Interdiction des licenciements, maintenant, c’est une question de SURVIE !
Et pour cela :
Renationalisation, nationalisation de toute entreprise
qui menace de licencier (qu’elle annonce ou pas des bénéfices) !

Nous constatons que M. Sarkozy a déclaré : « on ne pourra pas empêcher les licenciements ».
Et nous sommes au regret de constater que Martine Aubry (France 2, 11 novembre) répond « il n’est pas possible d’interdire les licenciements ».
ASSEZ DE MENSONGES ! Ceux qui disent cela viennent de trouver 360 milliards d’euros pour « renflouer » les banques et les spéculateurs qui spéculent et spéculeront encore !
Nous constatons que ceux qui nous disent « ce n’est pas possible » sont les mêmes qui soutiennent l’Union européenne, dont la Banque centrale européenne vient de donner 1700 milliards d’euros aux spéculateurs !

Nous disons : les travailleurs de la CAMIF à Niort ont eu raison, unis avec leurs syndicats, de « monter à Paris », au Ministère de l’économie pour dire : « Aucun licenciement ! L’argent pour les travailleurs, pas pour les spéculateurs ! ». Alors, nous nous groupons aujourd’hui pour dire : oui, il est VITAL de combattre pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations, pour BLOQUER le pays, pour BLOQUER tous les plans de licenciements.
L’UNITE parce que nous ne nous en sortirons pas « entreprise par entreprise », ni dans des grèves tournantes, ni dans des « journées d’action » sans lendemain.
L’UNITE privé-public, parce que les travailleurs du public font face aux mêmes plans, dictés par Maastricht : 30.000 suppressions d’emploi de fonctionnaires (RGPP), 20.000 dans les hôpitaux (loi Bachelot), 50.000 dans l’Education nationale (contre-réformes Darcos)…
L’UNITE AVEC nos organisations syndicales, avec nos Confédérations, parce que celles-ci ont été construites par les travailleurs, pour défendre leurs intérêts (et pas pour des « positions communes », pas pour « l’union nationale » avec les capitalistes et l’Union européenne).

C’est pour mener ce combat vital pour l’unité que nous décidons, centime par centime, euro par euro, de mandater notre délégué à la CONFERENCE NATIONALE DE DELEGUES POUR L’UNITE, le 7 décembre 2008 à Paris, à l’initiative du Parti ouvrier indépendant (POI). Et de prendre toutes les initiatives (réunions, diffusions) pour faire avancer cette cause.

Soutenez ce mandat !

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

A j-6 de notre délégation a l’Assemblée Nationale
29 inscrits) et cela n’est pas fini !! N’hésitez pas inscrivez vous a la délégation !

2 conseillers généreaux et 8 maires :
Gilles Masure conseiller général de l'oise 60
Gérard Schivardi maire de Mailhac et conseiller général (11)
Francis Veaute maire de Gigean 34
Didier Foucher maire de Soulitré 72
Bernard Goursaud maire de Brie sous Matha ( 17)
Jacqueline Rézio maire de Lacombes 11
Henri Barthes maire de st Genies de Fontedit 34
Michel Hanot maire de wanquetin (62)
Jean Alain Cayla maire de Buoux 84
7 adjoints au maire :
Nedjar Zaiha Adjointe au maire de Stains (93 )
Albert Dal Pozzolo
Adjoint au Maire de Rozérieulles 57
André Yon Adjoint au Maire de Boissy st Leger 94
Jean-Francois Giroud Adjoint au Maire de St Pierre D'Entremont 73
Jean-Michel Boulme Maire-Adjoint de Sérrieres sur Ain 01
Daniel Dubois adjoint au maire de Villeneuve d'ascq 59
Alain ABBAD, conseiller délégué de Boissy st leger. 94
7 conseillers municipaux:
Gérard Dumas conseiller municipal de St André d'Apchon (42)
Patrick Etesse conseiller municipal Chanceaux sur Choisille (37)
Line Taboul-Roques conseillère municipale Stains 93
Jean Delarue conseiller municipal Les Mureaux 78
Michel Aurigny conseiller municipal St Quentin 02
Bernard Brunet conseiller municipal au Gavres 44
Michel Imbert conseiller municipal a Sartrouville 78
José Nicol postier et militant syndicaliste
Jean-Claude Denis ancien conseiller muncipal de Saint-Maur ( 94)
Laurence Deleuze ancienne élue a Tarascon
Didier Schein rédacteur de la proposition de loi
Maryse Launais porte -parole du comité Roquebrun
Odile Pages responsable du listing des signataires
A confirmer:
le maire et l'adjoint au maire de marsillac 33

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

Castelnau de GUERS, le 19 novembre 2008



Le comité pour la défense et le rétablissement des bureaux de postes de monopole public, réuni le 19 novembre à Castelnau de Guers à l’invitation de Monsieur le Maire de la commune et de ses conseillers informe :

depuis le 16 février 2008, la proposition de loi pour le rétablissement du monopole public de La Poste a recueilli des milliers de signatures de maires, de conseillers municipaux, de conseillers généraux, de députés et sénateurs. A ce jour, nous comptons près de 5000 élus, dont 22 parlementaires.

Il constate que ce mouvement pétitionnaire qui se poursuit et touche tous les départements, révèle une profonde attente des élus et de la population. Dans son dernier communiqué, le comité précise :
« Des maires nous contactent tous les jours pour nous dire : le bureau de poste de notre commune est menacé de fermeture.
Constatons-le : malgré l’opposition croissante des élus avec leur conseil municipal et des postiers avec leurs organisations syndicales, la « vente à la découpe » du service public de la Poste continue, en application des directives européennes de mise en concurrence et en prévision de la prochaine directive concernant le courrier le plus courant.
Pouvons-nous enrayer cette funeste entreprise ?
En exigeant de l’Assemblée Nationale qu’elle statue souverainement sur le retour au monopole public, nous mettons en avant les aspirations de ces milliers de communes qui veulent préserver ou retrouver et, en tous cas pérenniser leur service public postal, sans qu’il leur soit disputé à chaque moment, au prétexte de rentabilité. »
En effet nombreux sont les élus qui revendiquent d’être associés à la démarche du comité et insistent légitiment sur la nécessité de concrétiser par la loi, en disant : que les députés fassent la loi !
Il déclare :
« Nous sommes maintenant mandatés par 5000 élus et nous irons en délégation à l’Assemblée Nationale, porteurs de ce mandat.
Nous irons également, la veille de notre délégation, le mardi 25 novembre au congrès des maires de France (AMF) pour y distribuer le bulletin d’information où seront inscrits les noms des milliers d’élus signataires des communes et des départements du pays, ainsi que les différentes moments du combat de notre comité. Nous sommes donc à une étape dont chacun mesure l’importance.
Sur invitation du député du Nord, Jean Jacques CANDELIER nous tiendrons une conférence de presse à l’Assemblée Nationale le jour de la délégation le mercredi 26 novembre.
Fidèle à notre mandat, nous informerons l’ensemble des signataires de tout le pays des résultats de notre démarche et nous les invitons d’ores et déjà à tenir des réunions de compte-rendu dans les départements. »

19 novembre 2008

Comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public

Un « Comité pour la défense des bureaux de poste de monopole public », plus connu sous le nom de « Comité de Roquebrun (Hérault) » s’est constitué et a rédigé un projet de loi visant à rétablir le monopole public de la Poste, soutenu par plus de 5000 élus. Ce projet a été repris comme une « proposition de loi » par le député PCF de la 16ème circonscription du Nord Jean-Jacques Candelier. Parce que nous soutenons toute initiative allant dans le sens de la défense des services publics, nous rendons compte de ses activités sur ce blog.

Jean-Jacques Candelier,
député du Nord


Communiqué, le mercredi 19 novembre 2008


À l’invitation du député Jean-Jacques Candelier, une délégation de membres du comité de défense et de reconquête des bureaux de poste de monopole public, célèbre sous le nom de « comité de Roquebrun » (Hérault), et lui-même, tiendront une conférence de presse :


Le mercredi 26 novembre, à 15H30
au 1er bureau de l’Assemblée Nationale,
126 rue de l’Université.

Jean-Jacques Candelier, ainsi que plusieurs de ses collègues, ont procédé à l’enregistrement de la proposition de loi n° 1185 « tendant à garantir les conditions de fourniture du service public postal ».

Cette conférence de presse se tiendra à l’issue de rencontres avec les différents groupes parlementaires, afin de faire aboutir une démarche soutenue désormais par près de 5 000 élus de toutes tendances, dont 21 parlementaires.

Il s’agit d’aller au bout de la démarche pour que cette proposition de loi soit effectivement mise à l’ordre du jour et adoptée.


Contact : Maryse Launais, correspondante du comité (tel : 06 82 08 19 83, mail: launais.maryse@neuf.fr)

18 novembre 2008

Déclaration nationale de soutien à la grève des enseignants du 20 novembre

Le POI soutienT la grève des enseignants du 20 novembre
pour le retrait des décrets Darcos
et exige la levée des poursuites contre les maires


Le jeudi 20 novembre, les enseignants seront en grève avec leurs organisations syndicales.
Les instituteurs et professeurs des écoles revendiquent le retrait des décrets Darcos, qui suppriment 3 000 postes d'enseignement spécialisé chargés d'accueillir les enfants en difficulté (les RASED), le maintien de 5 500 postes supprimés, la défense des écoles maternelles menacées par la mise en place de jardins d'enfants aux frais des municipalités.
Les professeurs seront en grève pour le retrait de la « réforme » Darcos remettant en cause la cadre national du baccalauréat, et pour le rétablissement des postes d'enseignants supprimés.
Ils seront rejoints par les lycéens et les étudiants.
Le Parti ouvrier indépendant apporte son soutien à la grève des enseignants et de leurs organisations dans le respect de l'indépendance de celles-ci, pour le retrait des décrets et mesures Darcos, et pour le rétablissement de tous les postes supprimés.
Pour sa part le POI constate qu'en supprimant 11 200 postes dans l'enseignement cette année (6 500 postes en primaire et maternelle à la rentrée prochaine, 7 500 en collège et lycée, 900 dans l'enseignement supérieur), le gouvernement veut faire payer au budget de l'Education nationale et à la jeunesse de ce pays les 360 milliards d'aide aux spéculateurs tout en respectant ses engagements vis-à-vis de l'Union européenne ­- notamment le pacte de stabilité instauré par les traités de Maastricht et d'Amsterdam.
C'est pourquoi le POI se prononce pour quitter l'Union européenne et pour le retrait du plan de 360 milliards d'aide aux spéculateurs. Il réclame que cet argent soit utilisé, entre autres, pour l’Education nationale.
Pour le POI, le gouvernement se sert de la grève du 20 novembre pour lancer une offensive contre les municipalités qui refusent d'organiser, avec du personnel municipal, l'accueil des élèves des enseignants grévistes. Les préfets de plusieurs départements ont assigné des maires devant le tribunal administratif.
Au-delà de l'atteinte au droit de grève, qui est également garanti par leur statut aux employés communaux appelés à remplacer les enseignants grévistes, le gouvernement prépare la « municipalisation » de l'Education nationale, transférant aux communes non seulement la « garde » des élèves en cas d'absence des enseignants mais aussi l'organisation de garderies dites « jardin d'éveil » au frais des municipalités, à la place des écoles maternelles publiques, ou la mise en place de regroupements des écoles (EPEP), pilotés par un conseil d’administration, sous l'autorité et le financement des communautés de communes appelées à se substituer à l'Etat.
Le Parti ouvrier indépendant, qui exige l'abrogation de la loi du 20 août 2008 instaurant le service minimum d'accueil, revendique la levée des assignations devant le tribunal administratif des 23 maires de l'Hérault, des 11 maires du Gard, des 18 de l'Aude, des 7 de Lozère par les préfets de ces départements au motif qu'ils n'ont pas « mis en place un service minimum d'accueil lors de la grève du 7 octobre ».
Le Parti ouvrier indépendant apporte son soutien aux communes, aux élus et à leurs associations qui refusent de " se substituer à l'Etat dans le cadre de conflits qui l'engagent en sa qualité de responsable du service public d'éducation ».
Ces questions seront discutées, entre autres, lors de la conférence nationale pour l'unité du 7 décembre dont le Parti ouvrier indépendant a pris l’initiative.

lundi 18 novembre 2008
Les secrétaires nationaux du POI
Claude Jenet, Gérard Schivardi, Jean Markun, Daniel Gluckstein